Maison de l'Algérie Culture & Héritage

Emedia DZ
	Un sondage pour célébrer le 8 mars
	A l'occasion de cette Journée internationale de la femme, Emedia dz a réalisé un sondage en ligne du 25 février au 05 mars auprès des internautes, afin de faire un focus sur l'évolution des mentalités de notre société sur la question féminine. 700 personnes ont répondu au questionnaire,54 % d'entre elles sont des femmes. Les hommes âgés entre 25 et 40 ans représentent 31 %, contre 36 % des femmes dans la même tranche d'âge. Les jeunes de moins de 25 ans sont représentés par 11 % des hommes et 13 % des femmes. Ils sont 16 % des hommes à la recherche d'emploi contre 19% de femmes. Ce sondage est divisé en 4 thèmes. Il s'agit en premier lieu de la femme au travail. Pour ce qui est de cet axe, 7 questions ont été posées pour évaluer l'opinion des internautes sur ce thème. Seuls 6 % des internautes (exclusivement masculins) pensent que la place des femmes est à la maison. Seuls 9 % des internautes pensent que les femmes sont moins sérieuses que les hommes au travail (environ 1 % de femmes). Ils sont 91 % à penser qu'une femme doit penser à sa carrière. Plus de 80 % des hommes le pensent contre 100% des femmes. 26 % des hommes pensent que les hommes sont plus compétents que les femmes pour un même poste contre 18 % des hommes qui pensent qu'il n'y a pas de différence entre un homme et une femme. 51 % des internautes pensent qu'il n'y a pas de différence entre le salaire d'un homme et d'une femme à compétences, diplômes et expériences comparables. 75% des internautes acceptent de se faire diriger par une femme. Ils sont 72 % à se réjouir si leurs filles choisissent une carrière sportive professionnelle. Le second thème a trait à la femme dans la rue, espace qui a été longtemps accaparé par les hommes.  Moins de la moitié des internautes (46%) pensent que la rue appartient aux hommes. Ils sont 68 % à penser que les femmes sont toujours embêtées par les hommes dans la rue.  Pour ce qui est du thème de la femme et la famille, le rapport d'Emedia dz part d'un postulat : C'est dans le cercle familial que les plus grands préjugés peuvent subsister encore. Le rapport de force qu'il y avait entre l'homme et la femme diminue progressivement. La femme étant plus indépendante financièrement, le regard de la famille sur elle évolue positivement. La preuve : ils sont 64% à penser que le mari doit aider sa femme dans tout (éducation des enfants, tâches ménagères et cuisine). 15% des internautes pensent que le fait qu'une femme gagne plus que son mari peut être perturbant pour un couple. 47 % pensent que cela peut même créer des tensions. 22% des internautes pensent que le mariage pour une femme est un statut social. Seuls 11% des hommes le pensent contre 32 % de femmes. 54% des internautes (dont 39 % des hommes et 69% des femmes) pensent que la polygamie ne devrait pas exister. 20% des internautes (30% des hommes et 11% des femmes) trouvent que c'est normal. Le reste pense que c'est une pratique qui pourrait être tolérée. Ils sont 92 % des internautes (91 % des hommes et 93% des femmes) à penser que la loi doit forcer un père à reconnaître son enfant s'il est né hors mariage. Ils sont 21% (30% des hommes contre 13% des femmes) à penser qu'être fille mère peut être tolérée. Pour  ce qui du dernier thème , la femme et la politique, ils sont 56% (46% des hommes contre 65% des femmes) à penser que le nombre de femmes en politique devrait augmenter. Néanmoins,  39% des internautes (dont 50% des hommes et 30% des femmes) ne voteraient pas à la présidentielle pour une femme quelles que soit ses tendances politiques. Ils sont 7% à voter pour une femme quelles que soient ses opinions politiques. Si une femme se présente à la présidentielle, elle est au moins assurée de se faire rembourser ses frais de campagne. Ce sondage va permettre peut- être de soulever quelques questions sur la condition de la femme algérienne. Les femmes ont toujours été des acteurs majeurs dans notre société. Elles sont nombreuses à participer activement au développement du pays et à l'éducation de leurs enfants. Elles ont prouvé par leur dévouement et leur courage qu'elles méritent tout le respect et toute la reconnaissance que doit un peuple à ses femmes.    K.B.