En appelant au dialogue des cultures, Bouteflika affirme :
«La modernité, c’est aussi nous»

Amar Rafa
Lors d’un discours prononcé à l’ouverture de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», samedi dernier, le président Bouteflika a souligné la nécessité d’adapter notre culture à la mondialisation, dans le respect de notre personnalité et de nos valeurs : «L’adaptation de notre culture à la mondialisation constitue un défi qu’il nous appartient de relever. Nous dirons au monde que nous n’entendons rien renier de notre foi, de nos convictions, de notre façon d’être.» La modernité, «c’est aussi nous, nos rythmes et nos chants», a-t-il souligné avant de réaffirmer la volonté de conjuguer au présent «nos âges d’or», lesquels ne se contentent plus d’être évoqués. En présence des hautes autorités militaires et civiles et des invités de Tlemcen, notamment des artistes, troupes folkloriques ou représentants diplomatiques, le président Bouteflika a estimé que «le rôle de l’Etat est d’impulser, d’administrer, d’encourager et de donner des moyens […] et de mettre en œuvre des politiques culturelles. C’est ce que l’Etat algérien s’emploie à faire». Auparavant, il avait indiqué que cette année permettra une meilleure connaissance de l’islam par les Occidentaux, réaffirmant son option pour le dialogue entre les cultures.Le président Bouteflika dira croire en «l’unité de l’humanité», arguant que «si les cultures sont nombreuses, diverses et variées, il n’en demeure pas moins qu’il existe une civilisation mondiale qui les englobe toutes. Notre devoir est d’œuvrer solidairement, non pas à l’instauration de la confrontation et de la rupture, mais à la construction des consensus, des dialogues, des échanges fondant la grande réconciliation des cultures humaines». Le monde musulman fait face aujourd’hui à de nombreux obstacles qui «l’empêchent de s’ériger comme sphère culturelle stable, susceptible de compter dans le concert des nations. Cette situation appelle une solidarité plus active et la densification des réseaux de coopération entre les pays islamiques». Enfin, le président Bouteflika émettra le souhait que «la présente manifestation soit à la hauteur qui sied à notre culture et à notre civilisation».
Lors d’un discours prononcé à l’ouverture de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», samedi dernier, le président Bouteflika a souligné la nécessité d’adapter notre culture à la mondialisation, dans le respect de notre personnalité et de nos valeurs : «L’adaptation de notre culture à la mondialisation constitue un défi qu’il nous appartient de relever. Nous dirons au monde que nous n’entendons rien renier de notre foi, de nos convictions, de notre façon d’être.» La modernité, «c’est aussi nous, nos rythmes et nos chants», a-t-il souligné avant de réaffirmer la volonté de conjuguer au présent «nos âges d’or», lesquels ne se contentent plus d’être évoqués. En présence des hautes autorités militaires et civiles et des invités de Tlemcen, notamment des artistes, troupes folkloriques ou représentants diplomatiques, le président Bouteflika a estimé que «le rôle de l’Etat est d’impulser, d’administrer, d’encourager et de donner des moyens […] et de mettre en œuvre des politiques culturelles. C’est ce que l’Etat algérien s’emploie à faire». Auparavant, il avait indiqué que cette année permettra une meilleure connaissance de l’islam par les Occidentaux, réaffirmant son option pour le dialogue entre les cultures.Le président Bouteflika dira croire en «l’unité de l’humanité», arguant que «si les cultures sont nombreuses, diverses et variées, il n’en demeure pas moins qu’il existe une civilisation mondiale qui les englobe toutes. Notre devoir est d’œuvrer solidairement, non pas à l’instauration de la confrontation et de la rupture, mais à la construction des consensus, des dialogues, des échanges fondant la grande réconciliation des cultures humaines». Le monde musulman fait face aujourd’hui à de nombreux obstacles qui «l’empêchent de s’ériger comme sphère culturelle stable, susceptible de compter dans le concert des nations. Cette situation appelle une solidarité plus active et la densification des réseaux de coopération entre les pays islamiques». Enfin, le président Bouteflika émettra le souhait que «la présente manifestation soit à la hauteur qui sied à notre culture et à notre civilisation».
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