
Le plasticien algérien Rachid Koraichi présente sa collection "Les maîtres invisibles", qui a obtenu en 2011 le prix britannique Jameel Prize, dans le cadre d’une exposition organisée à l’université de Stanford en Californie (Etats-Unis d’Amérique), lit-on sur le site internet de l’université.
Sous le titre "Eternity is the absence of Time", le plasticien algérien présente à cette exposition, qui durera jusqu’au 10 mars prochain, aux côtés de 9 autres artistes qui exposent une vingtaine d’oeuvres ayant pris part à la finale du concours "Jameel Prize 2011" remporté par Rachid Koraichi.
L’artiste algérien a remporté le prix pour sa collection de bannières en tissu brodé avec des symboles calligraphiques et soufis, face à dix autres concurrents sélectionnés sur 200 candidats venus de différents pays dont les Etats-Unis, l’Espagne, l’Iran, l’Egypte, le Nigeria et le Pakistan.
Né en 1947 à Ain Beida (est algérien), Rachid Koraichi a dédié cette collection à 14 maîtres soufis dont Djalaleddine El-Roumi et Ibn Arabi.
L’Artiste sera présent au "Cantor arts Center" pour discuter de sa collection primée, outre sa collection "Le chemin des roses" avec laquelle il a participé à plusieurs expositions à travers le monde. Un documentaire intitulé "Axis of Light" consacré à huit artistes du Moyen Orient, d’Asie et du Maghreb dont Rachid Koraichi, sera projeté à l’occasion.
Rachid Koraichi, qui vit entre la Tunisie et la France, a déjà présenté sa collection "les maîtres invisibles" dans la capitale espagnole Madrid (18 avril-15 juillet) lors de "l’exposition Jameel Prize 2011".
Issu d’une famille soufie, le plasticien algérien a participé à plusieurs expositions à travers le monde notamment aux Etats-Unis d’Amérique, l’Allemagne et l’Italie. Ses œuvres sont exposées dans différents musées internationaux.
"Jameel Prize" d’un montant de 25.000 livres sterling est décerné par le "Victoria and Albert Museum" et "Abdul Latif Jameel Community Initiatives". Ce prix récompense tous les deux ans, un artiste contemporain ou un designer dont le travail s’inspire des arts de l’islam. Lors de sa première édition en 2009, ce prix a été remis à une artiste iranienne.
APS
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