
La participation pour la première fois des organismes de voyage et de tourisme au salon international de l’artisanat traditionnelle qui se tient à Alger, constitue "un jalon pour le lancement des passerelles" entre le secteur du tourisme et celui de l’artisanat, a indiqué, jeudi, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Amine Hadj Saïd.
"On ne peut pas développer un secteur aux dépends d’un autre, et pour cela
nous comptons sensibiliser les agences de voyages, au nombre de 1000, voire les
obliger à avoir une vitrine au sein de leurs surfaces, dédiées aux produits de
l’artisanat", a affirmé M. Hadj Saïd à l’occasion de l’inauguration de ce salon
organisé par l’Agence nationale de l’artisanat traditionnel (ANART).
La 18e édition du Salon qui se déroule du 07 au 16 du mois de novembre au Palais des expositions (SAFEX), enregistre pour la première fois la présence de l’Office national du tourisme (ONT), l’Organisation nationale de développement touristique (ONDT), l’Office national algérien du tourisme (ONAT) et de l’Agence touring voyage (TVA).
M. Hadj Saïd qui était accompagné du ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Souad Bendjaballah et du ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a insisté sur "la concordance" à mettre en place entre les deux secteurs (tourisme et artisanat) et les démarches engagées pour cela, précisant que l’artisanat sera inscrit dans les schémas directeurs de wilayas.
"Il y’a un schéma directeur de tourisme dans chaque wilaya et nous allons y introduire le secteur de l’artisanat", a-t-il souligné, précisant que plusieurs mesures sont prises "pour éliminer d’abord les obstacles allant à contre sens de son développement, ensuite pour le hisser au niveau qui lui sied, comme secteur aux dimensions culturelle et économique".
Le ministre du Tourisme a évoqué, dans ce cadre, les décisions qui concernent particulièrement le problème de matières premières dont souffrent les artisans, relevant que son département procède "à la mise en place de centrales d’achat" qui leurs sont destinées exclusivement.
"Nous sommes en train de développer des centrales d’achat de matières premières qui permettront aux artisans de s’approvisionner à de bons prix", a-t-il dit, ajoutant que "la première centrale, consacrée à la laine, a été mise en place à Tiaret".
M. Hadj Saïd a estimé, en outre, que le secteur de l’artisanat "devrait s’imposer" comme secteur économique à part entière "qui apporte une plus-value" sachant qu’il emploie actuellement 550.000 personnes.
Le Salon qui a "gagné en notoriété internationale", selon le ministre, et qui s’est placé comme un "évènement attractif", enregistre dans cette édition une hausse du nombre des participants (452), avec plus de 33 % des artisans locaux et une augmentation de 90 % pour les étrangers, venant de 18 pays dont la Palestine, le Mali, la Tunisie et la Syrie.
Outre la préservation de notre patrimoine et le legs artisanal, l’évènement placé sous la thématique de "l’authenticité et l’innovation", vise, entre autres, à promouvoir le produit artisanal local et le mettre en "compétitivité" avec les produits étrangers, motiver les artisans pour stimuler leur esprit créatif et instaurer un espace d’échange entre les différents intervenants dans ce secteur.
APS
La 18e édition du Salon qui se déroule du 07 au 16 du mois de novembre au Palais des expositions (SAFEX), enregistre pour la première fois la présence de l’Office national du tourisme (ONT), l’Organisation nationale de développement touristique (ONDT), l’Office national algérien du tourisme (ONAT) et de l’Agence touring voyage (TVA).
M. Hadj Saïd qui était accompagné du ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Souad Bendjaballah et du ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a insisté sur "la concordance" à mettre en place entre les deux secteurs (tourisme et artisanat) et les démarches engagées pour cela, précisant que l’artisanat sera inscrit dans les schémas directeurs de wilayas.
"Il y’a un schéma directeur de tourisme dans chaque wilaya et nous allons y introduire le secteur de l’artisanat", a-t-il souligné, précisant que plusieurs mesures sont prises "pour éliminer d’abord les obstacles allant à contre sens de son développement, ensuite pour le hisser au niveau qui lui sied, comme secteur aux dimensions culturelle et économique".
Le ministre du Tourisme a évoqué, dans ce cadre, les décisions qui concernent particulièrement le problème de matières premières dont souffrent les artisans, relevant que son département procède "à la mise en place de centrales d’achat" qui leurs sont destinées exclusivement.
"Nous sommes en train de développer des centrales d’achat de matières premières qui permettront aux artisans de s’approvisionner à de bons prix", a-t-il dit, ajoutant que "la première centrale, consacrée à la laine, a été mise en place à Tiaret".
M. Hadj Saïd a estimé, en outre, que le secteur de l’artisanat "devrait s’imposer" comme secteur économique à part entière "qui apporte une plus-value" sachant qu’il emploie actuellement 550.000 personnes.
Le Salon qui a "gagné en notoriété internationale", selon le ministre, et qui s’est placé comme un "évènement attractif", enregistre dans cette édition une hausse du nombre des participants (452), avec plus de 33 % des artisans locaux et une augmentation de 90 % pour les étrangers, venant de 18 pays dont la Palestine, le Mali, la Tunisie et la Syrie.
Outre la préservation de notre patrimoine et le legs artisanal, l’évènement placé sous la thématique de "l’authenticité et l’innovation", vise, entre autres, à promouvoir le produit artisanal local et le mettre en "compétitivité" avec les produits étrangers, motiver les artisans pour stimuler leur esprit créatif et instaurer un espace d’échange entre les différents intervenants dans ce secteur.
APS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire