Maison de l'Algérie Culture & Héritage

25 œuvres cinématographiques à l’affiche à Nîmes

5ème édition du Panorama du cinéma algérien en France

Par Wafia Sifouane 
Organisée par l’association d’amitié franco-algérienne «France-El Djazaïr», la 5ème édition du Panorama du cinéma algérien en France a été inaugurée mercredi dernier dans la ville de Nîmes par la projection du long métrage El Mehna du réalisateur Noureddine Zerrouki dans une salle bondée, rapporte l’APS. A l’affiche de ce traditionnel événement, plus de 25 courts métrages et documentaires 100% algériens qui seront projetés en vue de faire découvrir aux cinéphiles français toute la diversité du 7ème art algérien. Selon El Hadj Bensalah, ancien directeur de la Cinémathèque d’Oran et consultant international en cinéma algérien, «la projection a eu un succès tel que de nombreuses associations versées dans le 7ème art se sont enquises des moyens d’en assurer la diffusion en France». Le responsable a, par la suite, animé un débat durant lequel il a indiqué que des représentants du Festival de Nanterre, du mouvement associatif et du festival Cinémaginaire ont tenu à connaître les moyens de diffuser ce film qui a captivé un parterre de Français et d’Algériens résidants férus du grand écran.Cette manifestation culturelle itinérante s’est poursuivie jeudi dernier avec un hommage à la femme algérienne au cinéma, l’occasion pour la réalisatrice Sabrina Draoui de présenter son court métrage Goulili. D’autres œuvres de la comédienne Beyouna, réalisées avec Nadir Mokhneche, sont également à l’affiche. Ayant débuté le 26 février dernier, la cinquième édition du Panorama du cinéma algérien en France se poursuivra jusqu’au 3 février prochain. Le public aura l’occasion de voir et de revoir certains films algériens, à l’image de Mamya Chentouf de Baya Tidjani, Rachida de Yamina Bachir Chouikh, On ne mourra pas d’Amel Kateb, Ma mère de Béatrice Romand. Morituri d’Okacha Touita, la Citadelle de Mohamed  Chouikh, De Hollywood à Tamanrasset de Mahmoud Zemmouri, le Voyage à Alger d’Abdelkrim Bahloul, le Vent des Aurès de Mohamed Lakhdar Hamina et l’Opium et le Bâton d’Ahmed Rachedi. Produit par «Cinéma jeune» le long métrage El Mehna relate l’histoire du jeune lycéen Khaled dont la famille a été massacrée par le terrorisme durant la décennie noire. La blessure dans l’âme, le jeune a la rage de vivre. Il rencontre un fonctionnaire de la Gendarmerie nationale avec lequel il partage le même malheur ainsi que Malika, une jeune artiste qui égayera sa vie. Dans le casting du film, on retrouve Hamza Foughali en imam et Fatiha Ouered ainsi que de jeunes comédiens : Abdelmalek Kadaoui (Khaled), Djamel Laaroum (l’adjudant Hakim) ou encore Maachi Samia (Amina). Tourné dans la wilaya d’Oran, El Mehna a été réalisé dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007».