mardi 8 février 2011




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Ecouter la voix des ancêtres : 

Le 8e Festival culturel "Raconte-Arts" 

en juillet prochain près de Tizi Ouzou

La 8e édition du Festival culturel itinérant "Raconte-Arts" se tiendra
 du 9 au 15 juillet prochain au village Taourirt Amokrane à Tizi-Ouzou
 sous le thème: "écouter la voix des ancêtres, éclairer la voie de l'avenir",
 a-t-on appris hier auprès des organisateurs.


La 8e édition du Festival culturel itinérant "Raconte-Arts"  se tiendra du 9 au 15 juillet prochain au village Taourirt Amokrane à Tizi-Ouzou  sous le thème: "écouter la voix des ancêtres, éclairer la voie de l'avenir",  a-t-on appris hier auprès des organisateurs.
Initié par la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi-Ouzou,  le Comité du village de Taourirt Amokrane et l'association Imnayen du même village,  ce rendez-vous culturel annuel sera animé par quelque 150 artistes de différentes  disciplines dont une trentaine venant d'Italie, d'Espagne et de France. Nuits du conte, récitals poétiques et de chants, rencontres littéraires,  spectacles de rue et défilés, théâtre, cinéma, ateliers thématiques et expositions-ventes  des produits du terroir seront au menu de cette rencontre multidisciplinaire  créée en 2003 à l'initiative des artistes Denis Martinez (plasticien), Salah  Silem (plasticien) et Hacène Metref (philatéliste). Le Festival vise à ancrer les traditions culturelles dans les villages  de montagne, et à encourager l'innovation dans la création, la mise en synergie  des moyens pour créer des évènements culturels en partenariat ainsi que la rencontre  entre artistes et artistes confirmés, a expliqué à l'APS, M. Metref, président  de la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi-Ouzou. Soulignant que la manifestation intervient dans des espaces géographiques  où "l'action culturelle des pouvoirs publics est quasi-inexistante", M. Metref  a relevé qu'elle avait été rendue possible par la mobilisation de la société  civile qui, a-t-il dit, "tente de combler les lacunes des institutions publiques".
"Là où le Festival passe, il laisse des traces qui donnent à réfléchir  pour inciter les gens à sortir de leur léthargie. Pour nous, il s'agit de mettre  du baume au cœur des gens, initier les jeunes aux arts et éduquer un public.  Vaste programme qui nous incite à sillonner toutes les localités isolées", s'est-il  félicité.        
Les organisateurs de ce Festival, dont la première édition s'était tenue  en 2004 à Beni Yenni (Tizi Ouzou) autour de "La fenêtre du vent", une performance  de l'artiste peintre Denis Martinez, ambitionnent de sillonner d'autres régions  du pays, outre ceux de la Kabylie, éditer un livre et réaliser un court métrage  sur ce Festival atypique. Les précédentes éditions avaient porté sur des thèmes aussi variés que  "Les sept djemaâs revisitées" (Beni Yenni, 2005), "L'appel de la montagne" (Ouadhias,  2006), "Culture de montagne, culture de résistance" (Ouadhias, 2007), "Des mots  comme un chapelet sur les montagnes" (Ighil Bwammas, 2008), "La Kabylie, aux  portes de l'Afrique" (Bouzeguène, 2009) et "Terre-eau-feu, beauté de femmes"  (Aït Smaïl, 2010).

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