mardi 8 février 2011




“Sur un air de nouba”, une nouvelle production 

de la chanteuse Beihdja Rahal

"Sur un air de nouba", une nouvelle production de la chanteuse Beihdja Rahal, 
est désormais disponible sur le marché, a-t-on appris récemment de l’artiste,
 établie en France.



"Sur un air de nouba", une nouvelle production de la  chanteuse Beihdja Rahal, est désormais disponible sur le marché, a-t-on appris  récemment de l’artiste, établie en France. Il s’agit de deux noubas, "M’djenba" et "Mezmûm", qu’accompagne une  traduction des poèmes chantés en français, réalisée par Saâdane Benbabaâli,  et en anglais, signée Farouk Tazerouti.        
Selon Saâdane Benbabaâli, universitaire et co-éditeur, entre autres,  d’ouvrages sur la musique andalouse avec Beihdja Rahal, ce double album parle  de la joie d'aimer et est un "miroir du cœur de l'amant qui souffre".

Dans une présentation de l’œuvre, le spécialiste de la littérature  arabo-andalouse et maître de conférence à l'université Paris III, Sorbonne-Nouvelle,  estime que la voix "émouvante" de la chanteuse porte, en plus des pièces connues  du répertoire andalou, quelques "perles vouées à l'oubli".
Selon lui, ces perles ont été "sauvées grâce à la générosité de Yacine  Bensemmane qui a livré à Beihdja Rahal ce que son père passionné de musique  lui a légué" et grâce à "l'opiniâtreté" d'une chanteuse désireuse d'offrir à  ses auditeurs tout ce qu'elle a appris et ce qu'elle continue de recueillir.
Dans leur ouvrage "la  plume, la voix et le plectre", paru en 2008,  Saâdane Benbabaâli et Beihdja Rahal définissaient la nouba, signifiant "attendre  son tour", comme "une suite de pièces instrumentales et vocales chantées sur  des mélodies appartenant à des modes caractéristiques.
Elle est exécutée sur des  rythmes d'allures différentes se succédant avec une accélération progressive  du tempo".
Chaque nouba repose sur un mode appelé "tab'" (mode), qui lui donne  généralement son nom. Dans l'école algérienne, ils sont au nombre de douze :  dîl, m'djanba, h'sîn, raml al-mâya, raml, ghrîb, zîdân, rasd, mazmûm, sîka,  rasd ad-dîl et mâya.

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