Immigré, un film sur les Algériens de France


Contrairement à Indigènes et Hors-la-loi, il n’y aura pas de bataille ni de guerre, mais l’histoire va se focaliser, dans un premier temps, sur les bidonvilles de Nanterre pour ensuite atterrir en banlieue. Plusieurs vedettes sont déjà annoncées pour ce projet, le compagnon de toujours de Rachid Bouchareb, Jamel Debbouze, mais aussi Roshdy Zem et Tahar Rahim, le héros du film Le Prophète.
Si les deux films précédents de Bouchareb se sont basés sur des thèses historiques, son nouvel opus est plutôt un film politique et engagé, qui bat en brèche les différentes actions françaises sur l’immigration de De Gaule à Sarkozy. Le film revient surtout sur les différents accords politiques scellés entre l’Algérie et la France, notamment les Accords d’Évian, qui prévoyaient que les ressortissants algériens résidant en France et notamment les travailleurs, auront les mêmes droits que les nationaux français, à l’exception des droits politiques et qu’ils pouvaient aller et venir librement entre la France et l’Algérie.
Le film évoquerait aussi le statut des ressortissants algériens aujourd’hui régi par un accord franco-algérien signé le 27 décembre 1968 et qui a été plusieurs fois modifié par la suite. Le film reviendra sur les différents assassinats d’immigrés en France et surtout sur la crise des banlieues. Bouchareb va jouer, une nouvelle fois, la carte de l’immigration en France et signera un film qui fera date et s’inscrira entre Le Parrain de Coppola et Le Grand Pardon de Arcady. Selon certaines sources, jamais un réalisateur algérien n’aura traité le thème de l’immigration sous cet angle et surtout si frontalement.
Plus d’une cinquantaine de films ont été réalisés sur l’immigration algérienne, mais aucun cinéaste franco-algérien n’a pu susciter débat. Seuls deux films ont réussi à attirer les regards et surtout changer la vision des choses: La Haine de Mattiew Kassovitz et Le Train d’enfer de Roger Hanin
Ce film intervient aussi en plein débat sur l’immigration en France en pleine campagne pour la présidentielle de 2012, où la gauche est pressentie pour revenir aux commandes après plus de deux décennies de droite au pouvoir. Le film coïncidera surtout avec le 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie. Si Indigènes avait changé la vision sur les anciens combattants maghrébins de la Seconde Guerre mondiale, et que Hors-la-loi a rallumé les blessures de l’histoire, Immigré va sans aucun doute relancer le débat sur l’importance de l’immigration pour l’avenir d’une nation des droits de l’homme. En attendant le soutien des télévisions françaises, le réalisateur Rachid Bouchareb a déjà obtenu l’accord de principe de l’Algérie pour le financement du film.
Si les deux films précédents de Bouchareb se sont basés sur des thèses historiques, son nouvel opus est plutôt un film politique et engagé, qui bat en brèche les différentes actions françaises sur l’immigration de De Gaule à Sarkozy. Le film revient surtout sur les différents accords politiques scellés entre l’Algérie et la France, notamment les Accords d’Évian, qui prévoyaient que les ressortissants algériens résidant en France et notamment les travailleurs, auront les mêmes droits que les nationaux français, à l’exception des droits politiques et qu’ils pouvaient aller et venir librement entre la France et l’Algérie.
Le film évoquerait aussi le statut des ressortissants algériens aujourd’hui régi par un accord franco-algérien signé le 27 décembre 1968 et qui a été plusieurs fois modifié par la suite. Le film reviendra sur les différents assassinats d’immigrés en France et surtout sur la crise des banlieues. Bouchareb va jouer, une nouvelle fois, la carte de l’immigration en France et signera un film qui fera date et s’inscrira entre Le Parrain de Coppola et Le Grand Pardon de Arcady. Selon certaines sources, jamais un réalisateur algérien n’aura traité le thème de l’immigration sous cet angle et surtout si frontalement.
Plus d’une cinquantaine de films ont été réalisés sur l’immigration algérienne, mais aucun cinéaste franco-algérien n’a pu susciter débat. Seuls deux films ont réussi à attirer les regards et surtout changer la vision des choses: La Haine de Mattiew Kassovitz et Le Train d’enfer de Roger Hanin
Ce film intervient aussi en plein débat sur l’immigration en France en pleine campagne pour la présidentielle de 2012, où la gauche est pressentie pour revenir aux commandes après plus de deux décennies de droite au pouvoir. Le film coïncidera surtout avec le 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie. Si Indigènes avait changé la vision sur les anciens combattants maghrébins de la Seconde Guerre mondiale, et que Hors-la-loi a rallumé les blessures de l’histoire, Immigré va sans aucun doute relancer le débat sur l’importance de l’immigration pour l’avenir d’une nation des droits de l’homme. En attendant le soutien des télévisions françaises, le réalisateur Rachid Bouchareb a déjà obtenu l’accord de principe de l’Algérie pour le financement du film.
Adel MEHDI
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