lundi 18 juillet 2011

Cinémathèque algérienne : Rencontre autour du cinéma arabe


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Le cinéma algérien se distingue par la qualité et le professionnalisme, traitant de thèmes sociaux profonds.
«Le cinéma algérien a le courage de soulever des sujets politiques et sociaux», a déclaré le cinéaste algérien Djamel Hazourli lors d’une rencontre-débat initiée dans le cadre de la 2e édition des Journées cinématographiques d’Alger, qui a qualifié ce cinéma de professionnel. Ce professionnalisme est relevé «dans les œuvres cinématographiques qui sont présentées aux festivals internationaux ou à la télévision», a-t-il dit avant de compléter : «L’audace du cinéma algérien dans le traitement des sujets lui confère du succès, non seulement en Algérie mais également dans les pays occidentaux».
Pour ce qui est de la situation actuelle du cinéma arabe, Djamel Hazourli a souligné que «le cinéma arabe nécessite d’abord un espace de liberté plus vaste, ainsi que le financement  et des coproductions, en notant que le cinéma arabe a fait des progrès, notamment grâce aux efforts des réalisateurs qui, par leur courage, ont pu concrétiser des œuvres convaincantes. Pour le critique marocain, Abdillah Djawhari, il est important de mettre l’accent également sur le rôle des cinéastes dans le développement du goût du public en lui présentant des films de qualité pour l’habituer à fréquenter les salles de cinéma.
«Le monde du cinéma arabe a sombré dans un océan de films à but lucratif sous prétexte que le public aime ça», a-t-il déploré. A propos du cinéma marocain, il a assuré qu’en dépit des moyens de production dérisoires, il a réussi à concrétiser d’importantes œuvres avec un langage cinématographique développé récoltant des consécrations.

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