mercredi 13 juillet 2011


Clôture du 6e Festival culturel arabo-africain de danses folkloriques : «Désormais j'introduirai à chaque gala une chanson kabyle», affirme Amel Wahbi




Une soirée de clôture qui a été à la hauteur de l’évènement et surtout de la dimension internationale de la chanteuse. De la dimension de Amal Wahbi. C’est elle qui a clôturé cette manifestation par un gala très apprécié par le nombreux public qui était remarquable. Et dire que d’aucuns ne s’attendaient à cette réaction qui venait de la pelouse du stade Oukil-Ramdane, arène de tous les galas. Tant la chanteuse ne jouissait pas, pour eux, de la réputation des autres artistes qui s’étaient produits avant elle, comme Rabah Asma, Mohamed Allaoua, Lotfi Double Kanon ou Ali Amrane ; du moins à Tizi-Ouzou. 
Hélas, c’était se méprendre sur ce formidable public qui a été en parfaite symbiose et harmonie avec la chanteuse. Cette dernière nous dira : «C’est ma plus belle soirée de scène que je viens de réaliser depuis très longtemps.» Pour elle, le public de Tizi-Ouzou a été «tout simplement remarquable et réceptif». Elle ne s’attendait pas à voir ce public connaître et reprendre en chœur ses tubes comme «El Djouala» ou encore «Chklata» ainsi que les autres chansons que ce public fredonnait. Elle a surtout réussi à conquérir ce public en reprenant le tube de Idir «Avava-Inouva» en kabyle. «Désormais, dans chacune de mes prestations publiques, je ne manquerai d’introduire une chanson en kabyle. En attendant bien évidemment de produire une que je chanterai exclusivement dans le verbe de Aït Menguelat, Matoub et Idir», nous dira-t-elle à la fin de son spectacle qui s’est ponctué par un formidable feu d’artifice.
Avant cela et dans l’après-midi, elle avait animé un point de presse dans lequel elle avait nié l’information parue dans un quotidien arabophone selon laquelle elle aurait perçu la rondelette somme de 3 milliards de centimes pour ce gala-là. D’ailleurs, ses propos ont été étayés par M. Ould Ali El Hadi, le commissaire du festival et directeur de la Culture de la wilaya de Tizi Ouzou et ordonnateur de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri : «Elle ne percevra même pas les 3 % de ce chiffre farfelu et fantaisiste.»
Toujours dans ce point de presse, Amel Wahbi informera l’assistance qu’un nouveau produit sera dans les bacs des disquaires dès le mois de septembre prochain et qu’elle compte aussi en produire un autre en Egypte où elle très appréciée une fois le calme revenu dans ce pays.

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