mercredi 6 juillet 2011

Valorisation des potentialités touristiques

Des escales pour changer de regard



Un voyage de presse a été organisé au profit des journalistes nationaux par l’Office national du tourisme (ONT) en Oranie. L’objectif était de faire découvrir les potentialités touristiques d’un pays qui a tout les atouts pour jouer dans la cour des grands.


Cette sortie a coïncidé avec la célébration de la Journée nationale du tourisme, une ancienne idée concrétisée par Smail Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, sous le slogan «Le tourisme est l’affaire de tous». Cette initiative a pour but d’œuvrer à la dissémination de la culture touristique et à l’implication du citoyen et de tout l’environnement, dans la relance du tourisme dans notre pays.
Un programme d’activités de promotion, d’information et d’animation a été déployé au niveau des pôles touristiques, impliquant aussi bien les opérateurs, les professionnels du tourisme que le mouvement associatif, notamment les offices locaux du tourisme.

Aux ruines de Mansourah

Première escale : Tlemcen. La ville s’est parée de ses plus beaux atours pour devenir capitale de la culture islamique. Sur les hauteurs, le plateau Lalla Setti semble veiller sur cette région. Le développement vient par l’hôtel Renaissance Marriott qui affiche son luxe, mais aussi par une nature qui étincelle de couleurs et attire des milliers de visiteurs par jour. Des familles se retrouvent le soir pour respirer l’air pur et des couples déambulent dans les allées. Cette cité, forte de son aura de mysticisme, offre une expérience humaine au-delà des mots : elle laisse une empreinte indélébile dans le cœur de ceux qui s’y rendent, comme si elle y apposait son sceau. Cette ville ne se visite pas, elle se vit. Aux ruines de Mansourah, au Mechouar (palais royal des Zianides) ou à Sidi Boumediene, les récits historiques côtoient les mythes. Les siècles d’histoire mouvementée qu’a traversés la région se lisent dans son évolution urbaine, militaire, économique et territoriale : ils ont petit à petit modelé la configuration d’une ville unique. Les monuments sont nombreux, mais il n’en reste parfois qu’un pan de mur. Tlemcen a aussi un passé tourmenté. En effet, cette capitale fut également une cité militaire et stratégique, ce qui a contribué à lui donner ce côté grandiose et incomparable. Les grottes de Beni Aad sont une des curiosités locales.

Les calanques de Aïn Témouchent

Trois salles constituent ces lieux souterrains d’une beauté inégalable, longs de 800 mètres et à la température n’excédant pas les 13 degrés. La grande salle est parée de volumineuses stalactites descendant en gigantesques lames et colonnes de calcaire vers le sol. Nous passons une nuit au complexe Syphax, à Aïn Témouchent. En plus de la beauté du site, la vue est imprenable sur la plage, les calanques et les îles.
Un coin idéal entre terre et mer, un climat exceptionnel pour se reposer. Beni Saf est surtout connue pour ses merveilleuses plages. C’est une ville accueillante et prête à s’investir dans le tourisme et la pêche. Les produits de la mer sont exploités par les propriétaires de chalutiers et autres bateaux de pêche. Le poisson est vendu sur les quais. On retrouve la saveur et le goût uniques des sardines et crevettes dans les assiettes.

Le clou du séjour a été la traversée à bord d’un chalutier vers l’île de Rechgoun. On éprouve des sensations très étranges, indescriptibles, un mélange d’excitation et de frousse. Nous avons eu la chance d’être accompagnés un court instant par des baleines qui semblaient vouloir jouer avec le bateau. Un spectacle nautique féerique ! La dernière escale a été Oran. Au complexe Les Andalouses, les premiers estivants sont déjà là. La direction a misé sur l’amélioration de la qualité de service pour réaliser un taux de remplissage convenable. La corniche s’amuse.
On sert aux visiteurs toutes les stars du raï à plein décibel.
Le groupe de journalistes a visité le nouvel hôtel Ibis, un partenariat concret entre les groupes Accor et Mehri.
Les clients en quête de confort et de modernité au meilleur prix sont la principale cible. Un crochet à l’hôtel Royal nous a permis de voir que sa réputation n’est pas usurpée.
Au fort de Santa Cruz, on s’offre une grande évasion. Au loin, un bateau de l’ENTMV prend le large. Des jeunes le suivent du regard. Ils pensent à une autre évasion…
 
Kamel Benelkadi

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